En Autriche, vous pouvez vous rendre dans les magasins de jardinage à condition de respecter les règles de distanciation sociale. Dans certaines parties des États-Unis, les restaurants ont rouvert leurs salles. À Rome, il est de nouveau possible de manger en terrasse, mais les habitants restent prudents et l'économie marche au ralenti. Dans le monde entier, les populations sortent très progressivement du confinement, avec des résultats mitigés.
Nous sommes nombreux à être impatients de pouvoir retourner au restaurant ou de nous livrer à d'autres activités désormais limitées (un marché noir des coiffeurs a même vu le jour à Toronto !). Mais ce manque est-il plus fort que la crainte des conséquences éventuelles de telles sorties ? Une récente étude montre que « Non » pour la plupart des personnes interrogées.
Depuis le mois de février, SurveyMonkey a sondé plus d'un million de personnes via SurveyMonkey Audience pour en savoir plus sur leur état d'esprit à l'idée d'une réouverture des entreprises sur fond de coronavirus. Si d'une manière générale l'inquiétude domine, un certain optimisme reste néanmoins perceptible.
En Europe, comme en atteste un sondage mené par Euronews, nos voisins italiens et allemands sont pour le moins partagés sur la question du rythme du déconfinement, sur leur sentiment de sécurité face à la crise sanitaire, ou encore sur leur envie de partir en vacances.
La réouverture est-elle trop rapide ?
Sur le rythme du déconfinement, la majorité des participants avoue redouter une réouverture des entreprises/magasins et un retour sur site des employés trop rapides.
L'économie peut-elle se relever ?
Dans le même temps, le degré d'inquiétude quant à l'impact économique du confinement est quasi similaire entre les différents pays. En effet, près de 60 % de nos participants craignent que le coronavirus et le confinement aient des conséquences négatives sur la situation économique de leur pays.
Dans quelle mesure ma propre situation financière sera-t-elle impactée ?
En dépit des craintes concernant la situation économique générale, les gens semblent relativement moins inquiets quant à leur propre situation financière : « seuls » près de 35 % de nos participants se déclarent préoccupés par l'impact de la crise sanitaire sur la situation financière de leur foyer.
Quand les choses reviendront-elles à la normale ?
Au final, nombreux sont ceux qui espèrent ne pas avoir à choisir encore trop longtemps entre vie sociale et sécurité. Près des trois-quarts des personnes interrogées dans chaque pays ont déclaré avoir bon espoir que « les choses reviennent à la normale » d'ici un an.
Pour l'heure, les gouvernements tentent toujours de trouver le meilleur compromis entre la sécurité sanitaire et la protection de l'économie et des libertés individuelles. Les citoyens essaient quant à eux de se forger leur propre opinion malgré la complexité des décisions en jeu.