Points clés à retenir :
- Les femmes de la génération Z progressent dans leur carrière, tandis que les Millennials sont plus susceptibles que les autres générations d’avoir subi des revers au cours de l’année écoulée.
- La souplesse des conditions de travail et l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée aident les femmes à maintenir leur emploi, en particulier celles qui ont des enfants de moins de 18 ans. Cette flexibilité est capitale pour renforcer l’équilibre vie professionnelle/vie privée.
- Les femmes craignent que le fait de bénéficier de conditions de travail souples se retourne contre elles, en particulier celles qui ont des ambitions professionnelles et celles qui ont des enfants.
- Les jeunes femmes et les femmes de couleur sont les plus susceptibles d’indiquer que l’accent mis sur la diversité et l’inclusion a eu un effet positif sur leur carrière.
- La promotion des initiatives de diversité et d’inclusion a ralenti depuis 2020. Les femmes sont moins enclines à dire que leur entreprise a davantage d’initiatives axées sur les femmes et qu’elle s’est diversifiée dans les cinq années passées.
- La recherche d’un emploi est difficile en ce moment et le manque d’opportunités en télétravail total ou partiel touche davantage les femmes que les hommes.
Les femmes s’estiment ambitieuses et satisfaites de leur évolution professionnelle
Un quart (23 %) des femmes déclarent que leur carrière a progressé au cours des 12 derniers mois, tandis que 14 % ont connu des revers. Les femmes de la génération Z sont les plus susceptibles d’avoir progressé dans leur carrière (39 % contre 29 % des Millennials, 23 % de la génération X et 7 % des baby-boomers), tandis que les Millennials ont plus probablement connu des revers (19 % contre 13 % de la génération Z, 15 % de la génération X et 8 % des baby-boomers). Les trois quarts (75 %) des femmes salariées sont satisfaits des possibilités d’évolution de carrière dans leur emploi. Parmi les femmes qui travaillent à temps plein ou à temps partiel, 87 % déclarent avoir des ambitions d’évolution de carrière et la moitié d’entre elles (48 %) affirment être très ambitieuses. Les femmes ambitieuses se déclarent plus satisfaites de leur emploi que celles qui affirment ne pas l’être (86 % contre 77 %).
Quatre femmes salariées sur dix (41 %) indiquent que leur salaire est plus élevé aujourd’hui qu’il y a un an. Les femmes blanches (43 %) sont plus susceptibles que les femmes noires (39 %) ou hispaniques (36 %) d’avoir eu une augmentation de salaire au cours de l’année écoulée. Une femme salariée sur dix (12 %) a essayé d’utiliser les nouvelles grilles de salaire pour négocier des augmentations, et 24 % envisageraient de le faire.
La flexibilité des conditions de travail et l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée sont essentiels pour maintenir les femmes dans leur emploi
Si les femmes restent au poste qu’elles occupent principalement parce qu’elles aiment travailler (51 %), un tiers d’entre elles priorisent l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée (34 %) et un quart la flexibilité des conditions de travail (27 %). Par rapport aux hommes, les femmes restent dans leur poste davantage pour la souplesse des conditions de travail (27 % contre 23 %) et qu’en raison du niveau de salaire (20 % contre 27 %). Les femmes qui ont des enfants de moins de 18 ans privilégient davantage l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée que celles qui n’ont pas d’enfants (37 % contre 33 %). Voici d’autres raisons pour lesquelles les femmes restent au poste qu’elles occupent :
- Globalement, cela leur convient actuellement (37 %).
- Elles craignent d’avoir des difficultés à trouver un nouvel emploi (23 %).
- Pour la couverture d’assurance santé (22 %).
Parmi les femmes qui ont quitté leur emploi ou envisagé de le faire au cours de l’année écoulée, 40 % ont déclaré vouloir mieux concilier vie professionnelle et vie privée. Les femmes qui ont envisagé de quitter leur emploi mentionnent également les motifs suivants :
- Le stress (49 %)
- La recherche d’un salaire plus élevé (46 %)
- L’évolution professionnelle (33 %)
- La flexibilité des conditions de travail (27 %)
La moitié (49 %) des femmes déclarent que leur santé mentale est affectée au point de se sentir épuisées en raison de leur travail, que ce soit en permanence ou ponctuellement. Les femmes sont plus touchées par ce phénomène que les hommes (43 %).
Pour les femmes, la souplesse des conditions de travail améliore l’équilibre vie professionnelle/vie privée. Parmi celles qui l’affirment pour l’année écoulée, 53 % le justifient par une plus grande flexibilité des horaires de travail. D’autres raisons expliquent un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, telles que la diminution de la charge de travail (22 %), le passage à une fonction moins exigeante (19 %), la baisse des engagements personnels et familiaux (17 %) et l’augmentation des possibilités de télétravail (14 %).
Parmi les femmes qui mentionnent une dégradation de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée par rapport à l’année dernière, la plupart l’expliquent par une augmentation de la charge de travail (53 %), davantage d’engagements personnels ou familiaux (35 %) ou une moindre souplesse des conditions de travail (32 %). Un tiers (35 %) d’entre elles attribuent cette dégradation aux engagements personnels et familiaux, contre un quart (27 %) des hommes.
Quatre femmes sur dix (40 %) ayant un emploi à temps plein ou à temps partiel craignent que le fait de bénéficier de conditions de travail souples les empêche d’atteindre leurs objectifs de carrière. Les femmes qui se disent ambitieuses sont plus intéressées par la possibilité de bénéficier d’un emploi de temps flexible que celles qui affirment ne pas l’être (42 % contre 27 %), et les femmes ayant des enfants de moins de 18 ans (44 %) s’en inquiètent plus que les femmes sans enfants (38 %).
La diversité et l’inclusion représentent plus un avantage qu’un désavantage pour les femmes, en particulier les jeunes
Trois femmes sur dix (29 %) déclarent que l’importance croissante accordée à la diversité a favorisé leur carrière, tandis que seulement 6 % précisent que cela a nui à leur carrière, et 62 % déclarent que cela n’a eu aucune incidence. Les femmes de la génération Z sont les plus susceptibles de dire que l’accent mis sur la diversité a favorisé leur carrière (45 %, contre 34 % des Millennials, 21 % de la génération X et 18 % des baby-boomers). Les femmes blanches sont moins susceptibles de déclarer que les initiatives en faveur de la diversité ont contribué à leur carrière (21 %) que les femmes noires (38 %), hispaniques (39 %) et asiatiques (41 %). Les femmes ambitieuses affirment aussi vraisemblablement plus que les initiatives en matière de diversité les ont aidées (30 % contre 18 % des femmes qui affirment être moins ambitieuses).
Depuis 2020, les efforts en matière de diversité et d’inclusion ont ralenti. Cette année-là, 24 % des femmes occupant un emploi à temps plein ou à temps partiel ont déclaré que leur entreprise offrait davantage d’opportunités destinées aux femmes qu’il y a trois ans, et 35 % que leur entreprise s’était diversifiée au cours des trois dernières années. En 2025, ces chiffres chutent respectivement à 17 % et 28 %.
Le battage médiatique autour de l’« énergie masculine » sur le lieu de travail n’a aucune incidence pour la plupart des femmes. 54 % n’ont pas d’opinion sur le sujet, tandis que 12 % affirment qu’il y a trop d’énergie masculine sur leur lieu de travail, 10 % indiquent qu’il n’y en a pas assez, et 20 % disent qu’il y en a suffisamment. Les femmes qui ont considéré quitter leur emploi sont plus susceptibles de dire que leur lieu de travail a trop d’énergie masculine que celles qui ne l’ont pas envisagé (22 % contre 9 %).
Trouver un emploi avec des conditions de travail flexibles est l’une des principales difficultés rencontrées par les femmes à l’heure actuelle
Aujourd’hui, il est très difficile de trouver un emploi. 90 % des femmes à la recherche d’un emploi affirment que c’est difficile : 50 % « Très difficile » et 40 % « Assez difficile ». Cela s’explique principalement par le fait que les employeurs ne rappellent pas (49 %) et l’incapacité à trouver des emplois en télétravail total ou partiel (46 %). Les femmes mentionnent beaucoup plus que les hommes la difficulté à trouver des opportunités en télétravail total ou télétravail partiel (46 % contre 27 %). D’autres raisons expliquent des difficultés à trouver un emploi :
- Le fait de mal connaître sa valeur professionnelle (17 %)
- L’inadéquation des compétences par rapport à la demande des employeurs (31 %)
- La faible rémunération (27 %)
- La rareté des emplois dans le secteur d’activité (26 %)
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