Grille de recueil des usages relatifs aux identifiants sur les personnes et les structures de la recherche

Introduction

Liens utiles :
- le questionnaire en pdf ;
- le questionnaire en odt.



Depuis des années, les établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) constatent la dispersion des données sur les moyens de la recherche (RH, finances, projets sur contrats…) : systèmes et données hétérogènes, manque d’information en temps réel, lourd travail pour tenter de consolider des données. Ces limites génèrent des saisies multiples et un déficit de visibilité internationale.

En réponse, une dynamique collective, réunissant universités, organismes de recherche, grandes écoles, agences (ANR, HCERES, Abes, AMUE, HAL) s’est mise en place depuis mi-2024 sous l’impulsion du ministère. Trois principes guident l’action : collectif, progressif, réaliste. Aujourd’hui, 91 acteurs sont engagés dans une feuille de route validée en avril 2025.

Les bénéfices attendus sont clairs : pour les chercheurs, moins de saisies ; pour les établissements, standardisation des données et réduction des reconstitutions manuelles.

Le principe fondateur est « Dites-le-nous une fois » : une donnée saisie doit circuler partout de manière fiable, sans perte de sens.

L’ambition de circulation des données sur les moyens de la recherche et de réduction des saisies multiples d’une même information repose sur deux identifiants internationaux largement reconnus :
  • ORCID, qui permet à chaque contributeur de la recherche (chercheur, ingénieur, doctorant, technicien, …) d’être identifié de manière unique et de lier automatiquement ses productions et son parcours ;
  • ROR, identifiant universel des structures de recherche, garantissant qu’une même unité est reconnue sans ambiguïté dans tous les systèmes.
Ces deux briques simples, déjà adoptées, dans de nombreux pays, ouvrent la voie à une circulation plus fluide et plus fiable des données, inscrivant la recherche française dans les pratiques mondiales.
Cinq chantiers structurants
Pour rendre ces bénéfices concrets, cinq chantiers majeurs sont engagés :
  1. Adoption généralisée d’ORCID et de ROR, pour réduire les redondances et éviter toute ambiguïté entre des personnes ou des structures ;
  2. Mise en place d’un cadre de référence des structures, validé en juillet 2025, garantissant une identité stable et claire des unités de recherche entre toutes leurs tutelles, au national et à l’international ;
  3. A partir de ce cadre, création du registre RNeST, appelé à devenir le registre national des structures de recherche, en continuité et en évolution du RNSR. Ce registre constituera la source nationale de confiance, garantira une représentation cohérente dans ROR et évitera la double saisie de l’information. Le ministère a confié à l’Abes la gouvernance opérationnelle de RNeST, gage de fiabilité, de transparence et d’ancrage dans la communauté.
  4. Définition d’un vocabulaire commun, afin de standardiser progressivement les données clés sur les moyens de la recherche entre les systèmes d’information des établissements de l’ESR. Cette harmonisation garantira la cohérence et la qualité des échanges de ces informations entre les différents systèmes d’information.
  5. Conception d’une architecture de circulation des données, à l’image d’un plan d’urbanisme, pour sortir des silos et organiser un partage efficace et sécurisé.
Dans le cadre du travail de création d’RNeST, nous souhaitons recenser les usages actuels des annuaires et registres existants afin d’anticiper la migration des données et d’identifier les besoins de restitutions et d’interopérabilité.
Les réponses à ce questionnaire alimenteront directement les travaux sur la migration, les restitutions et l’interopérabilité.