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Enquête-flash SMPS : les conditions d’exercice des D3S face aux violences et aux menaces
Durée moyenne de réponse à l'enquête : 6 minutes
Les actualités illustrent quotidiennement l'accroissement de la violence dans les établissements de santé et plus particulièrement dans les services des urgences. La presse nationale et régionale se fait l’écho de ces épisodes répétés, à l’image de l’article du 16 octobre dernier paru dans Ouest France sur la situation à l’hôpital de Fougères[1].
Loin d’être un phénomène isolé, les établissements et services sanitaires, sociaux et médico-sociaux qui accompagnent des patients et des résidents au long cours sont également concernés par ce phénomène. Le SMPS a été destinataire d’informations préoccupantes relatives à des menaces proférées contre ses adhérents D3S dans certains établissements.
Dans ce contexte, le SMPS veut approfondir la thématique de la violence (verbales, physiques, psychologiques…) et des menaces dont peuvent faire l’objet les D3S dans des structures où ils sont souvent isolés, en raison d’une équipe de direction réduite, et où les moyens pour y faire face sont limités (absence d’agent de sécurité…). Le lien naturellement plus étroit qu’entretiennent les D3S avec les publics accueillis dans leurs établissements peut être aussi de nature à générer des tensions.
La présente enquête ne se veut évidemment pas exhaustive. En fonction des résultats, elle pourrait conduire à la saisine par le SMPS des Ministres de la santé et des personnes âgées et handicapées et être étendue à l’ensemble des manageurs de santé.
