Cartographie des SSPI en France |
Les SSPI en appui des unités de soins critiques ?
La deuxième vague COVID19 touche à sa fin, sans pour autant que l’épidémie ait disparu. L’un des enjeux des unités de soins critiques est de garantir leur capacité à prendre en charge une activité résiduelle significative de patients COVID, en sus de l’activité habituelle NON-COVID. Cette dernière reprendra progressivement avec la levée des mesures de restriction et la reprogrammation des patients reportés ces dernières semaines. Nous estimons que l’optimisation des capacités actuelles de soins critiques (réanimation —REA— et unités de surveillance continue —USC—) permet un « gain » potentiel d’un millier de lits sur les 5080 ouverts. Cette optimisation passe par une réduction du nombre de lits non occupés, une réduction du nombre de patients hospitalisés en réanimation alors qu’ils ne nécessitent qu’une prise en charge en USC et une fluidification de l’aval (REA vers USC dès que le patient ne nécessite plus de REA, USC vers SSR)
Cette contrainte du système de soins critiques réduit le nombre de lits disponibles et donc les capacités d’accueil des patients nécessitant de la REA ou de l’USC, a fortiori lorsque le taux d’occupation des unités dépasse 95 %.
Nous avons fait l'hypothèse que les lits de salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI) et les personnels qui les arment, constituent potentiellement une réserve d'accueil en soins critiques permettant de délivrer des soins de réanimation en cas de tension capacitaire sur ce segment de l’offre de soins.
L'objectif de ce travail est de quantifier, sur le territoire national, le nombre de places de SSPI armées en personnels, pouvant assurer 24/7 la prise en charge de patients de soins critiques NON-COVID et plus généralement de patients non contaminants (ERG, ABRI, BMRe, tuberculose bacilifère…) le temps qu’une place en unité de soins critiques adaptée aux besoins du patient (REA ou USC) se libère, en période de tension sur ces lits, sans que cette activité en SSPi n’impose une réduction du programme opératoire.
Cette contrainte du système de soins critiques réduit le nombre de lits disponibles et donc les capacités d’accueil des patients nécessitant de la REA ou de l’USC, a fortiori lorsque le taux d’occupation des unités dépasse 95 %.
Nous avons fait l'hypothèse que les lits de salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI) et les personnels qui les arment, constituent potentiellement une réserve d'accueil en soins critiques permettant de délivrer des soins de réanimation en cas de tension capacitaire sur ce segment de l’offre de soins.
L'objectif de ce travail est de quantifier, sur le territoire national, le nombre de places de SSPI armées en personnels, pouvant assurer 24/7 la prise en charge de patients de soins critiques NON-COVID et plus généralement de patients non contaminants (ERG, ABRI, BMRe, tuberculose bacilifère…) le temps qu’une place en unité de soins critiques adaptée aux besoins du patient (REA ou USC) se libère, en période de tension sur ces lits, sans que cette activité en SSPi n’impose une réduction du programme opératoire.
En vous remerciant par avance de votre aide,
Bertrand Dureuil, Julien Pottecher, JeanMichel Constantin